Plusieurs dispositifs de ce genre, appartenant à l'industrie du tabac, ont déjà vu le jour : l’IQOS de Philip Morris Industries, le glo de British American Tobacco et le Ploom TECH de Japan Tobacco International.
Tous ont plus ou moins le même concept : Un stick qui ressemble à une cigarette classique ou à un filtre est inséré dans un boitier électronique. Une résistance vient chauffer ce filtre qui contient du véritable tabac. Il donne l’impression de vapoter car il est humidifié avec de la glycérine végétale. Ce dispositif propose à l'utilisateur une sensation proche de la cigarette classique avec le goût du tabac et son apport en nicotine.
Mais contrairement à ce qu'indiquent les groupes qui vendent ces produits, ils ne sont pas tant « moins nocifs » que la cigarette classique. Le professeur Dautzenberg (tabacologue et Président de Paris Sans Tabac) affirme que le tabac qui est chauffé, est finalement aussi légèrement brûlé, ce qui libère du monoxyde de carbone. Aussi, des substances toxiques, plus élevées que ce qu’annonçait le groupe Philip Morris, ont été retrouvées dans l’aérosol de l’IQOS par des chercheurs lausannois.