Les auteurs de cette étude notent alors que « les participants utilisant exclusivement des e-cigarettes ne présentent pas de différence significative de risques cardiovasculaires comparés aux non-fumeurs et aux non-utilisateurs de e-cigarettes. Un risque plus élevé, mais non significatif, d’infarctus du myocarde, d’hypertension artérielle ou d’accident vasculaire cérébral a cependant été relevé. Si on la compare au tabagisme, l’utilisation de la cigarette électronique était associée à un risque de maladie cardiovasculaire inférieur de 30 à 40% bien que cette association ne soit significative que pour l’ensemble des maladies cardiovasculaires. »
En regardant de plus près les différents chiffres de l’étude, on apprend que le groupe des fumeurs a déclaré 569 maladies cardiovasculaires contre 41 pour le groupe des vapoteurs, ce qui représente une diminution de 92,8%. Pour les crises cardiaques, ce chiffre était de 242 contre 15, soit une diminution de 93,9%. Ces chiffres nous démontrent alors la réduction claire des risques offerte par la cigarette électronique par rapport au tabagisme. Il est important de préciser que l’étude ne s’est pas penchée sur le passé tabagique des vapoteurs. Le peu de maladies cardiaques déclarées par le groupe de vapoteurs pourrait ainsi être du à leur passé de fumeurs.
