Cigarette électronique : Juul pense à quitter l’Asie et L’Europe

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Cigarette électronique : Juul souhaite quitter L'Europe et l'Asie

D’après le Wall Street Journal, les ventes de la Juul seront arrêtées dans 11 pays. Parmi eux se trouvent : La Russie, l’Allemagne, l’Italie, Les Philippines et l’Indonésie. A savoir qu’au premier trimestre les Etats-Unis, le Royaume-Uni et le Canada représentaient plus de 90% des ventes de cette cigarette électronique. 

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Kevin Croshwaite, le PDG de Juul annonce à ses salariés que la baisse d’effectif est censé permettre à la société d’investir pour développer par la suite de nouveaux produits. Le PDG souhaite « gagner la confiance et bâtir une entreprise à long terme ». A la tête de l’entreprise depuis maintenant 1 an, il a souhaité remettre sur pied ce secteur qui était en pleine tempête depuis cette histoire avec les Etats-Unis et les cartouches infusées au cannabis vendues au marché noir. 

La Juul entre les mains des ados

Arrivée sur le marché comme un effet de mode, Juul est accusé d’avoir ciblé des lycéens incitant ainsi la vente illégale de la cigarette électronique à des mineurs. C’est pourquoi l’entreprise a cessé toute publicité mais a également stoppé la vente des saveurs fruitées et sucrées au États-Unis. Depuis, Juul s’est aussi retiré de nombreux marchés internationaux tels qu’en Autriche, Belgique, Espagne, Corée du Sud et Portugal. 

Plus tôt dans l’année Juul a licencié presque le tiers de ses employés, ils sont désormais 2 200 personnes au sein de la société. 

Malgré les efforts fournis par Juul pour se relever, en Avril dernier un gendarme de la concurrence, la FTC, a dénoncé le rapprochement entre Juul et le propriétaire de Marlboro, Altria. Cette entreprise a investi 12,8 milliards de dollars en contre une participation de 35% au capital de Juul en décembre 2018. Valorisant ainsi la société Juul de 38 milliards de dollars, mais depuis c’est la descente aux enfers pour la start-up, elle est désormais estimée à seulement 12 milliards de dollars. 

Source : Wall Street Journal - Bfm Business 

Nicolas, client chez Arsène Valentin

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